ANCIEN COMMISSAIRE DES RG : IL RÉVÈLE LES PLUS GRANDS MEURTRES DE L’ÉTAT PROFOND | GPTV
Description
Le 11 octobre 2025 à 9h, Mike Borowski s’entretenait avec le Commissaire Hubert Marty-Vrayance, sur Géopolitique Profonde.
Hubert Marty-Vrayance est un ancien commissaire de la Direction centrale des Renseignements généraux (RG), connu pour ses opinions qui ont souvent suscité le débat. Né en 1958 à Perpignan, sa carrière a débuté aux RG, où il a occupé divers postes avant de passer au Service de coopération technique internationale de police (SCTIP), avec un poste au Gabon.
L’État profond français et ses morts encombrantes
Au cœur de la Ve République, un appareil parallèle agit comme un pouvoir réel. Financiers, hauts fonctionnaires, dirigeants politiques et milliardaires verrouillent marchés publics, information et argent. D’anciens responsables des RG, tel Hubert Marty, évaluent à 130 milliards d’euros par an les sommes siphonnées via rétrocommissions, surfacturations et adjudications captives.
Des témoins gênants disparaissent, certaines morts classées en suicides portent l’empreinte de neutralisations. Ce n’est pas de la fiction : anomalies répétées, affaires étouffées, carrières brisées au moment de révéler des dossiers sensibles. L’hypothèse d’un « État profond » opérant au-dessus des lois s’impose.
Le cas Pierre Bérégovoy concentre les soupçons. Officiellement suicidé en 1993. Hypothèse alternative : un Premier ministre prêt à dévoiler des circuits occultes stoppé net. Incohérences : pas de lettre d’adieu, scellés contestés, témoins dissonants. Aucun homicide n’a été retenu, mais la cohérence des anomalies alimente la thèse d’une exécution politique.
Robert Boulin, ministre en 1979, reste une autre énigme. Suicide officiel par noyade. Hypothèse opposée : passage à tabac, scène reconstituée, ministre gênant sur des trafics fonciers. Témoignages écartés, relances avortées : le dossier reste opaque. Sans preuve irréfutable, l’assassinat demeure hypothèse crédible, nourrie par les contradictions.
Nicolas Sarkozy et la continuité d’un système
Avec Nicolas Sarkozy, le système d’enrichissement adossé à l’État devient industriel. Procédures judiciaires, rumeurs de fortune colossale jusqu’à 500 millions d’euros. Modèle de prédation : privatisation des profits, socialisation des pertes, revolving door entre public et privé. Sans registre patrimonial ni traçabilité des missions, la vérité est inaccessible. Le système s’impose par sa répétition.
La protection médiatico-judiciaire du système
Le verrouillage médiatique est efficace : presse contrôlée, dépendance publicitaire, alignement éditorial. Les enquêtes indépendantes sont dissuadées par menaces et procès. L’opinion, privée d’accès aux pièces, finit par ne plus exiger de vérité.
La justice, hiérarchisée, politisée, fragile, laisse s’enliser les affaires sensibles. Pour en sortir : transparence patrimoniale des décideurs, traçabilité des marchés, responsabilité pénale des autorités. En leur absence, l’« État profond » reste l’hypothèse la plus cohérente.
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